Les flux de carbone transportés dans les hydrosystèmes (fleuves, lacs d’inondations et de barrage) jusqu’aux océans sont significatifs et du même ordre de grandeur que d’autres composantes anthropiques du cycle global du carbone, comme les émissions induites par la déforestation.
Ces flux de carbone aquatique restent encore très mal connus et sont constamment réévalués à la hausse depuis une quinzaine d’année par la communauté scientifique.
Ce carbone provient en majorité de la production primaire terrestre (photosynthèse) et représente ainsi des flux de CO2 atmosphériques transférés au milieu aquatique.
Mieux mesurer ces flux dans les fleuves et lacs est ainsi devenu essentiel pour quantifier correctement le cycle du carbone entre l’atmosphère, les continents et les océans. Les données disponibles sur ce carbone aquatique sont encore très partielles et les données satellites apparaissent comme un outil important pour compléter et étendre les capacités d’observation des réseaux de mesure in situ.