Organigramme

Le Service National d’Observation (SNO) HYBAM sur les fleuves amazoniens, créé en 2003, est soutenu financièrement par l’IRD, l’INSU, l’OMP Toulouse, et les structures des partenaires de Bolivie, du Brésil, du Pérou, d’Equateur, du Venezuela et du Congo. Depuis 2016, il est membre de l’Infrastructure de Recherche OZCAR d’observation de la zone critique en France.

Le SNO HYBAM, porté par le GET opère dans 8 pays et repose sur un réseau de 17 partenaires au Sud, en associant services hydrologiques nationaux (INAMHI Equateur, SENAMHI Pérou, SENAMHI Bolivie, ANA Brésil, DEAL Guyane Française, Office de l’Eau de Guyane, SCEVN Brazzaville), centres de recherches nationaux (IVIC Venezuela, IGP Pérou, CIIFEN Équateur) et une ou plusieurs universités par pays concerné (UNALM Lima, UMSA La Paz, UFAM Manaus, UnB Brasilia, UFF Niterói, UCV Caracas, UMNg Brazzaville).

Le SNO a pour mission de 1) créer de la donnée hydrologique, sédimentaire et géochimique en couplant observations in situ, observations spatiales et analyses en laboratoires; 2) mettre cette information à la disposition de la communauté scientifique via un portail web, régulièrement actualisé ;  3) mener des actions de formation à destination de la communauté technique et scientifique du Sud travaillant sur les ressources en eaux dans la région Amazonienne ; 4) participer à l’analyse et à la valorisation des données produites au travers de publications, d’activités d’animation et de programmes de recherche, au sein desquels sont réalisés des masters et des doctorats (étudiants du Nord et du Sud).

L’organigramme est structuré par les 8 chantiers nationaux de l’observatoire dont la responsabilité est le plus souvent partagée entre 1 à 3 personnes venant d’institutions techniques et/ou scientifiques. Ces responsables veillent au bon fonctionnement de la collecte des échantillons et assurent les relations institutionnelles au quotidien nécessaires au fonctionnement du réseau dans chaque pays. Les échantillons, selon les paramètres et les pays, sont traités dans une série de laboratoires nationaux. Pour les mesures géochimiques les plus complexes, le traitement est centralisé au laboratoire Géosciences Environnement Toulouse (GET) en France. Les données sont ensuite critiquées et bancarisées dans une base de données unique au projet. Différents logiciels sont mis à disposition gratuitement afin d’aider à l’analyse des résultats obtenus.